à propos

Le Relais La Chaumine est né suite à une tentative infructueuse de créer un centre de rencontre pour ex-patients psychiatriques. Au début des années 1970, lors de la première vague de désinstitutionnalisation, cette tentative a été initiée par des personnes préoccupées par le sort réservé aux ex-psychiatrisés.

Ensemble, en 1977, elles ont essayé de nouveau en ouvrant un autre centre de rencontre appelé l’« Atelier » où l’on ne faisait pas de distinction entre aidants et aidés. Les structures informelles étaient privilégiées et toutes formes de professionnalisme étaient mises de côté. Après un an d’existence, par manque de fonds et d’organisation, c’est à nouveau un échec.

En 1978, une usagère qui avait activement participé à la formation de l’« Atelier » a décidé d’ouvrir une autre ressource. C’est à ce moment que le Relais La Chaumine a été fondé, toujours avec les mêmes buts et les mêmes objectifs que les initiatives précédentes. Cette fois, on a instauré quelques balises et on a mis sur pied un conseil d’administration. Malgré les difficultés économiques reliées à un nouveau projet, c’est le début d’une grande aventure.

Depuis 45 ans déjà, le Relais La Chaumine est une ressource alternative qui vient en aide aux personnes ayant ou ayant eu des problèmes de santé mentale. Depuis ses débuts, sa mission consiste à réinsérer et à maintenir ces personnes dans la communauté en brisant leur isolement social, en développant leur autonomie et en démystifiant les préjugés.

Au fil des ans, notre expertise s’est développée avec la préoccupation constante d’accroître la qualité de nos services, afin de répondre davantage aux besoins des personnes et de s’ajuster aux nouvelles réalités.

Si le Relais La Chaumine se dit « ressource alternative », c’est parce que son action et sa philosophie s’inscrivent dans un mouvement social, porteur d’une façon « autre » d’accueillir la souffrance et la détresse. Pour atteindre nos objectifs, nous appliquons les principes suivants : la conception globale de la personne, la qualité de l’accueil, la réappropriation du pouvoir, la participation à la vie associative, l’entraide, une ressource à taille humaine, les rapports égalitaires, ainsi que l’engagement social et politique.